Parmi les séries, certaines ont annoncé une suite et je les attends avec IMPATIENCE! Petit tour d’horizon.
Séries:
Stranger Things, saisons 1-2-3 – Tout le monde a parlé de cette série dès sa sortie en 2016. Alors que la saison 4 devrait arriver sous peu, il FAUT se plonger dans les 80’s et l’ambiance étrange de la ville d’Hawkins, Indiana. Si la saison 2 est un peu longue et lente – certains épisodes ne servent pas du tout l’intrigue et l’effet de surprise est passé – les saisons 1 et 3 sont parfaites. L’époque est extrêmement bien reproduite (mention spéciale pour les tenues et le maquillage de la mère de Mike), la musique est top, il y a du suspense (mais ça ne fait pas peur) et du mystère, les enfants sont attachants et les adultes aussi, xxx. La première saison créé une ambiance moite et étrange, elle joue sur l’inconnu et le suspense. On a l’impression d’être au centre d’un livre de Stephen King. La troisième saison nous plonge en plein été – pas d’école! – et suit les héros qui grandissent. En plus de faire face à des forces maléfiques, ils doivent gérer leurs sentiments, leurs parents, les jobs d’été, découvrir de nouveaux hobbys et rencontrer de nouvelles personnes – et d’autres monstres. *****
Peaky Blinders, saisons 1-2-3-4-5 – Si l’accent irlandais, la vue du sang et les « fuck » ne vous font pas fuir, il faut foncer! On suit les aventures de la famille Shelby, dans un Birmingham noir de suie et à l’économie morne, qui sévit dans les paris de courses et autres magouilles plus ou moins légales. La guerre et la drogue ont fait des ravages, mais les membres du clan tentent tous de s’en sortir, par différents moyens. En plus, la bande-son – résolument contemporaine et rock – regroupe pas mal de mes artistes favoris (Arctic Monkeys, The Last Shadow Puppets, The Black Keys, Nick Cave, Royal Blood, Jack White, …). Si la saison 3 est clairement en-dessous, gros coup de coeur également pour la saison 1 et le final de la cinquième (épisodes 5-6) est haletant, nous plongeant au plus profond de l’histoire et du fascisme. La sixième saison sera la dernière…***
His dark materials, saison 1 – Adolescente, j’avais adoré et dévoré la trilogie de Philip Pullman et je me suis replongée avec bonheur dans cette adaptation en série. Si l’histoire est fidèle, elle a également fait des liens (réussis) avec notre époque, ce qui est bien vu de la part des scénaristes. Toutefois, l’introduction de personages et d’intrigues du deuxième tome a été une surprise; ils sont restés en marge du récit, peut-être ont-ils perdu quelques spectateurs qui découvraient l’intrigue? Surtout, mention spéciale pour la musique et les décors (particulièrement ceux du nord!). Slate avait d’ailleurs publié une récap pour chaque épisode à leur sortie, qui permettent de faire le lien entre les livres et la série, bien vu. Après un seul épisode, j’avais de nouveau envie de relire ces romans ! Il y en a trois, donc la série peut continuer?! ****
10 pour cent, saisons 1-2-3-4 – En quatre saisons, la série française nous plonge dans un univers méconnu, celui des agents de comédiens. On découvre alors ces acteurs – qui jouent leur propre rôle, pas forcément à leur avantage -, leurs manies, leurs doutes et toute la mise en place nécessaire pour qu’un projet voit le jour. La série aborde également certains sujets de société – vieillissement des actrices, adoption pour un conjoint du même sexe, conciliation entre vie professionnelle et maternité, … – et dévoile une palette de personnages forts – notamment les femmes – et attachants. Une cinquième saison a été annoncée! *****
The Crown, saison 4 – La famille royale continue de nous fasciner, mais elle n’est pas la seule. Cette saison retrace les années de Margaret Tatcher en tant que Prime Minister et ce personnage est génialement interprété par Gilian Anderson. On y suit la guerre des Fawkland, la guerre du Golfe et ça change des caprices de Charles qui se plaint de son mariage… Car oui, le personnage de Diana est aussi au coeur de l’intrigue! Bien que je ne sois pas fan du choix de l’actrice, celle-ci dresse un portrait ambiguë et empathique de Lady Di. Les autres membres de la royauté continuent eux aussi leur voie, avec les mariages d’Anne et d’Andrew, les parties de chasse en Ecosse, les errances de Margareth, les règles impitoyables de la Reine-Mère ou l’inflexibilité d’Elisabeth. On se réjouit toujours de la suite, même si le casting va (de nouveau) entièrement changer… ***
Firefly Lane, saison 1 – Le synopsis de cette série inédite Netflix était alléchant: une amitié entre deux filles racontées sur trois décennies. Evidemment, cela faisait penser à This is Us, mais avec un twist différent. La période qui dépend l’adolescence des deux filles est top, la reconstitution et la trame narrative nous plonge complètement dans les 70’s. La série aborde aussi des sujets sérieux et importants, qui ne doivent plus être tabous aujourd’hui (fausse-couche, grossesse tardive, …) et c’est rafraîchissant. Après les dix épisodes, il y a comme un malaise, surtout en 2003. Cette amitié semble à sens unique (seule Kate est présente pour réconforter Tully, toujours et tout le temps), certains actes ou mots seraient même impardonnables. On apprend (SPOILER!) dans le dernier épisode, qu’une brouille a séparé les deux femmes. Que s’est-il passé, on ne le sait pas, mais peut-être qu’une deuxième saison sera plus réaliste et moins dur avec Kate (et ça, c’est pas gagné…). *
This is Us, saison 5 – Parce que la famille Pearson et toutes les personnes qui gravitent autour d’eux sont touchants et attachants, connaître la suite de leurs aventures devient une nécessité. La sixième saison qui a été annoncée pour 2022 sera la dernière. Il faudra sortir les mouchoirs, mais en se réjouissant de ce qui peut arriver à notre fratrie préférée! *****
Et pour faire passer l’attente: deux mini-séries…
The Undoing– J’avais regardé tout Big Little Lies en un été et cette série s’inscrit dans le même genre, bien que moins prévisible. Une famille aisée à l’apparence normale et heureuse se retrouve en plein chaos, leurs secrets révélés à tous après le meurtre d’une de leurs connaissances. On retrouve Nicole Kidman – affublée de drôles de manteaux qui ressemblent plus à des peignoirs… – et Hugh Grant – grisonnant – déambulant dans New York, alors que l’enquête fait face à des rebondissements et des retournements de situation. Fin décevante… **
Chernobyl – La reconstitution des heures qui ont suivi l’explosion de la centrale nucléaire de Chernobyl donne froid dans le dos. Entre les informations cachées, la méconnaissance des habitants ou le manque de solutions rapides dressent le portrait – neutre – de la catastrophe. La série propose de très belles scènes poétiques, mais glaçantes en même temps, sans jugement. ***
…et des podcasts:
Mes 14 ans – Plongée dans les 90’s et ma propre adolescence avec ce podcast qui suit une jeune fille de 14 ans durant toute une année, charnière, car celle-ci va être chargée; la sexualité, la découverte du corps qui change, l’école, les relations avec les parents, la place de la femme, les règles, le regard des autres, les complexes, les garçons, l’amour, la pression sociale sont notamment abordés entre autres thèmes. Le montage de chaque épisode fait la part belle à la musique de cette époque – la mienne! – et les extraits de journal sont lus par une voix jeune, ce qui rend la compréhension fluide. Ces réflexions sont drôles, sarcastiques et terriblement justes. Mais elles posent aussi des réflexions sur l’éducation des filles et le regard des autres. Les questions de l’adolescente font écho à des problèmes de société et le tout est habilement disséqué et analysé. C’est très bien fait! ****
Radio Bascule – A Genève, le Théâtre Forum Meyrin innove et propose une plateforme de podcasts citoyens et participatifs. Prénommé Radio Bascule, le projet collabore avec Radio Vostok pour qu’une continuité de l’échange et de création artistique perdure en ces temps incertains. Les premiers podcasts livrés ont été sélectionnés après un concours en août 2020. Mais toute création est la bienvenue! ***
Amies – Une série: Friends et deux amies: Marie et Anaïs. L’une connaît la série par coeur (Marie), l’autre ne l’a jamais regardée (Anaïs). C’est très drôle d’entendre leurs analyses, leurs désaccords et leurs ressentis. Si comme moi moi, vous êtes Team Anaïs, ce podcast est très bien fait pour comprendre l’engouement autour de Friends qui est devenu un incontournable de la pop-culture, mais avec un regard 2021, rafraîchissant et pertinent. Il y a pleins d’extraits qui illustrent très bien les exemples et rythment la discussion. Si vous êtes fan de la série, le podcast permet de vous replonger dans les 10 ans qu’a duré le show. Et un épisode hors-série pour la réunion des acteurs. ***