Consommer moins et mieux passe aussi par l’alimentation. Si de nombreuses marques/enseignes limitent les emballages, il y a pleins de petites choses à mettre en place sans que l’on perde en confort.
Avec la salle de bain, la cuisine est la pièce où le maximum d’efforts devrait être fait. C’est pour cette raison que plusieurs changements ont été réalisés depuis quelques années, par étapes.
Première étape : facile
– Ne pas acheter de papier-ménage et le remplacer par des chiffons lavables.
– Ne pas utiliser de sachets plastiques pour les courses ni pour emballer les légumes. Les remplacer par des sacs en toile (facile à se procurer, pleins de magasins/musées/cafés en proposent en cadeau ou à la vente).
– Trier ses déchets (mais ça, on le fait depuis l’école primaire !)
– Nettoyer la cuisine avec du vinaigre et du savon noir, écologiques et économiques. Et sans ces parfums artificiels qui donnent mal à la tête. Pour la vaisselle, il existe des savons de Marseille solides très efficaces pour dégraisser les plats et assiettes.
Deuxième étape : intermédiaire
– Acheter ce qui peut l’être en vrac (pour commencer, le thé ou les épices, par exemple). Sinon privilégier les emballages en papier ou carton, recyclables.
– Utiliser des bee-wrap (tissus enduits de cire d’abeille) pour éviter le plastique alimentaire (on en trouve dans plusieurs boutiques en vrac, par exemple Chez Mamie).
– Dans le même ordre d’idée, remplacer le papier sulfurisé par un substitut lavable (disponible à Manor ou à la Coop).
– Prendre ses propres contenants pour les courses. Même les boucheries les acceptent ! Attention cependant à penser à en prendre assez selon les quantités, hihi.
– Les cure-dents pour l’apéro ? Remplacés par des piques en métal, lavables. Les serviettes en papier ont disparus au profit de celles en tissus.
Il faut mettre en place quelques réflexes nouveaux, mais dès qu’ils sont pris, cela devient tout de suite plus facile.
Étape DIY
– Réaliser des tawashi (éponges japonaises) à partir de vieux vêtements (tuto ici) pour éviter d’utiliser des éponges.
– Faire son propre bouillon de légumes en poudre avec des épluchures : on les lave à l’eau, on les dispose dans un plat ou sur une plaque que l’on glisse au four avec chaleur tournante, on attend qu’elles soient bien sèches puis on les réduit en poudre à l’aide d’un mixer. Moins gras, moins salé, on peut assaisonner notre poudre selon nos goûts. Astuce : le céleri permet de réduire l’ajout de sel.
– Cuisiner ! Les raviolis, gnocchis, pâtes à gâteau, confitures, biscuits sont faciles à réaliser. Il faut juste prévoir un peu de temps, mais ça occupe parfaitement un dimanche pluvieux. Et on peut les congeler ! (et ça fait toujours son effet devant des convives)
Ce qu’il reste à mettre en place :
– Éliminer complètement les déchets plastiques
– Acheter encore plus en vrac
La grande distribution s’y met
Migros l’avait annoncé en juin: elle proposera des sacs – à la vente – des sacs pour récolter le plastique autre que le PET, qu’il sera ensuite possible de déposer dans les succursales. Ces déchets seront traités afin de récréer des contenant en plastique. Les gobelets, emballages alimentaires, bouteilles de lessives, entre autres, seront acceptés, qu’importe leur origine (même celle de concurrents!). Par contre, attention, les couverts en plastique – en polystyrène – ne seront pas admis dans ces nouvelles poubelles. A Genève, cette possibilité devait être disponible dès août. Elle a pris du retard (le lancement à Lucerne a été retardé), Migros devrait donc probablement informer ses clients sur cette nouvelle possibilité. Coop, de son côté, ne prévoit pas de mesure équivalente. Elle estime faire déjà des efforts dans l’emballages de légumes – seule une étiquette sur le bio, par exemple – et dans la réutilisation du PET.