Astuces pour une cuisine zero-déchet

Consommer moins et mieux passe aussi par l’alimentation. Si de nombreuses marques/enseignes limitent les emballages, il y a pleins de petites choses à mettre en place sans que l’on perde en confort.

Avec la salle de bain, la cuisine est la pièce où le maximum d’efforts devrait être fait. C’est pour cette raison que plusieurs changements ont été réalisés depuis quelques années, par étapes.

Première étape : facile

–          Ne pas acheter de papier-ménage et le remplacer par des chiffons lavables.

–          Ne pas utiliser de sachets plastiques pour les courses ni pour emballer les légumes. Les remplacer par des sacs en toile (facile à se procurer, pleins de magasins/musées/cafés en proposent en cadeau ou à la vente).

–          Trier ses déchets (mais ça, on le fait depuis l’école primaire !)

–          Nettoyer la cuisine avec du vinaigre et du savon noir, écologiques et économiques. Et sans ces parfums artificiels qui donnent mal à la tête. Pour la vaisselle, il existe des savons de Marseille solides très efficaces pour dégraisser les plats et assiettes.

Deuxième étape : intermédiaire

–          Acheter ce qui peut l’être en vrac (pour commencer, le thé ou les épices, par exemple). Sinon privilégier les emballages en papier ou carton, recyclables.

–          Utiliser des bee-wrap (tissus enduits de cire d’abeille) pour éviter le plastique alimentaire (on en trouve dans plusieurs boutiques en vrac, par exemple Chez Mamie).

–          Dans le même ordre d’idée, remplacer le papier sulfurisé par un substitut lavable (disponible à Manor ou à la Coop).

–          Prendre ses propres contenants pour les courses. Même les boucheries les acceptent ! Attention cependant à penser à en prendre assez selon les quantités, hihi.

–          Les cure-dents pour l’apéro ? Remplacés par des piques en métal, lavables. Les serviettes en papier ont disparus au profit de celles en tissus.

Il faut mettre en place quelques réflexes nouveaux, mais dès qu’ils sont pris, cela devient tout de suite plus facile.

Étape DIY

–          Réaliser des tawashi (éponges japonaises) à partir de vieux vêtements (tuto ici) pour éviter d’utiliser des éponges.

–          Faire son propre bouillon de légumes en poudre avec des épluchures : on les lave à l’eau, on les dispose dans un plat ou sur une plaque que l’on glisse au four avec chaleur tournante, on attend qu’elles soient bien sèches puis on les réduit en poudre à l’aide d’un mixer. Moins gras, moins salé, on peut assaisonner notre poudre selon nos goûts. Astuce : le céleri permet de réduire l’ajout de sel.

–          Cuisiner ! Les raviolis, gnocchis, pâtes à gâteau, confitures, biscuits sont faciles à réaliser. Il faut juste prévoir un peu de temps, mais ça occupe parfaitement un dimanche pluvieux. Et on peut les congeler ! (et ça fait toujours son effet devant des convives)

Ce qu’il reste à mettre en place :

–          Éliminer complètement les déchets plastiques

–          Acheter encore plus en vrac

La grande distribution s’y met

Migros l’avait annoncé en juin: elle proposera des sacs – à la vente – des sacs pour récolter le plastique autre que le PET, qu’il sera ensuite possible de déposer dans les succursales. Ces déchets seront traités afin de récréer des contenant en plastique. Les gobelets, emballages alimentaires, bouteilles de lessives, entre autres, seront acceptés, qu’importe leur origine (même celle de concurrents!). Par contre, attention, les couverts en plastique – en polystyrène – ne seront pas admis dans ces nouvelles poubelles. A Genève, cette possibilité devait être disponible dès août. Elle a pris du retard (le lancement à Lucerne a été retardé), Migros devrait donc probablement informer ses clients sur cette nouvelle possibilité. Coop, de son côté, ne prévoit pas de mesure équivalente. Elle estime faire déjà des efforts dans l’emballages de légumes – seule une étiquette sur le bio, par exemple – et dans la réutilisation du PET.

Et si on s’habillait de manière durable #2?

Après une première sélection de marques à faible empreinte carbone, en voici une deuxième! Car être chic tout en respectant la planète est de plus en plus facile.

Sélection pour faire son shopping hors des sentiers battus de la fast-fashion, en toute bonne conscience :

  • Round River – Marque suisse de maillots de bain conçus à partir de bouteilles en PET récupérées dans la Limmat. Ecologique et local, quoi de mieux?
  • Parisienne et alors – Du made in France et des matières responsables pour cette marque qui propose régulièrement de nouvelles collections (capsules de 25 pièces) abordables (selon les ventes). On dit oui 🙂
  • Bizance Paris – Du coton bio, du polyester recyclé et des fibres naturelles pour un vestiaire moderne à prix alléchant, produit en France. Les imprimés sont top et déclinés en plusieurs pièces intemporelles pour que chacune y trouve son compte.
  • Nénés Paris – De la lingerie et des maillots de bain écoresponsables. La marque française propose aussi quelques robes, combinaison et short, le tout dans des tissus naturels, avec une petite touche Brigitte Bardot.
  • A.Au – Etant très attirée par les motifs wax, cette marque nigériane me plaît particulièrement. En plus de ces découpés originaux, les vêtements invitent au voyage grâce aux couleurs chaudes. A.Au reverse 10% du prix de vente à des organisations pour l’éducation dans le pays.
  • Maison Alfa – Des vêtements qui revalorisent des textiles (upcycling) dans une ambiance chic et rétro!
  • Kimai – des bijoux modernes (beaucoup de boucles d’oreille asymétriques à combiner entre elles selon ses goûts) et éthiques, créés en Belgique. La marque n’est pas bon marché, mais l’or et les diamants sont de sources transparentes (l’or est recyclé d’anciens bijoux et les diamants sont créés en laboratoire pour un résultat similaire aux pierres naturelles). La responsabilité n’a pas de prix!

Pas encore trouvé votre style? Le site SloWeAre référence de nombreuses marques éthiques et durables.

Et sinon, une initiative très chouette à Genève, pour louer des robes de créateurs le temps d’un événement: Girls gown bad, propose des tenues de rêves pour différentes occasions, avec un renouvellement selon la saison (et il est même prévu de vendre certaines pièces afin de pouvoir en proposer de nouvelles! si ça se n’est pas de la bonne affaire mode ET durable!?)

Podcast Love

Quand la lecture prend trop d’énergie, on peut faire travailler ses oreilles. C’est aussi agréable lorsque l’on est occupé, mais pas forcément très concentré. Bref, une nouvelle manière d’écouter la radio. 

La Poudre (Nouvelles Ecoutes) – Les entretiens menés par Lauren Bastide (que j’avais découverte au Grand Journal) font la part belle aux interlocutrices qui échangent sur leur vision de la société et leur domaine d’activité. La conversation est enregistrée depuis une chambre d’hôtel, ce qui donne une vraie ambiance intimiste. Ces conversations se révèlent drôles, touchantes, poignantes ou révoltantes, mais elles sont toujours bienveillantes et instructives. Le format est bon, car la conversation a vraiment le temps de se mettre en place et de se développer la thématique sans être frustrante à cause des limites temporelles. Episodes préférés : Leila Slimani, Sophie Fontanel, Inna Modja, Imany, …

Brise-Glace (Le Temps) – Le postulat de départ est alléchant : demander aux gens ce que l’on n’ose pas leur demander. Pendant une trentaine de minutes, la personne interrogée s’exprime sur un sujet qu’elle a vécu, quasiment sans interruption de la journaliste, ce qui rend l’écoute plus intime. On y parle de sujets peu abordés mais pourtant du quotidien, parfois tabous, mais sans pathos, au contraire. Les interlocuteurs sont passionnants et racontent leur vie avec pudeur. Episodes préférés : La femme au foyer, Le monsieur en EMS, La parentalité, Les proches aidants, et tous les autres !

Boomerang (France Inter) – Boomerang est une vraie émission de radio, mais son format interpelle pour le service public. Une trentaine de minutes d’entretien avec un acteur du monde culturel français ou international. Comédiens, stylistes, musiciens, artistes entre autres se succèdent au micro d’Augustin Trapenard (également découvert dans le Grand Journal) et répondent à ses questions qui mélangent philosophie, réflexions personnelles et actualités, toujours de manière habile. L’introduction de l’invité est toujours d’une grande qualité. Episodes préférés : Chimamanda Ngozie Adichie, Mona Chollet, Stéphane Eicher, Isabelle Marant, Simon Porte Jacquemus, Sophie Fontanel, Michel Pastoureau, Alison Wheeler …

David Tennant does a podcast with…  – Pourquoi écouter ce podcast? 1) Pour David Tennant, génial acteur écossais qui a joué aussi bien du Shakespear que dans Harry Potter ou Doctor Who, 2) pour son accent incroyable, 3) pour découvrir un peu mieux l’univers du cinéma et du théâtre, mais pas seulement (Gordon Brown, ancien Premier Ministre a été invité). Grâce à ses conversations et à leurs nombreuses digressions, on améliore rapidement sa compréhension orale de l’anglais et le ton est totalement britannique et sympa. Ça nous change. Épisodes préférés : Olivia Coleman (avec qui il a joué dans Broadchurch), «Everyone» (extra-edition).

Ecosse Toujours – «Jeter les clichés au fond d’un Loch», voici le postulat de ce podcast qui aborde différentes facettes du pays, de la nourriture au Brexit, en passant par les us et coutumes, la météo, l’histoire ou les personnalités qui façonnent l’Ecosse. C’est instructif, drôle, passionnant et permet de voyager avec les oreilles. Episodes préférés : celui dans une cuisine autour d’un repas typique! Miam! Et celui sur les langues gaéliques.

Vlan! – Ce podcast proposé par Grégory Pouy. Il traite à chaque semaine d’une problématique sociétale actuelle avec un expert  (chercheurs, anthropologues, journalistes, marketers…) pour réfléchir sur le thème choisi. Si les thèmes peuvent parfois sembler pointus, les discussions ne le sont pas tant et on se plonge facilement dans l’échange. Certains épisodes sont proposés en anglais. Episode préféré : la culpabilisation écologique.

Dior Talks – L’annonce a été faite après la Fashion Week : la maison de couture dirigée par Maria Grazia Chiuri lance son podcast. Une première. L’objectif est d’inviter des designers, des artistes ou des collaborateurs afin de parler de sujets sociétaux et d’art. Disponibles sur le site de Dior, les épisodes durent une trentaine de minutes, un bon format. Pour le moment, ce sont des femmes qui ont été invitées et elles parlent de leurs expériences dans la société, mais aussi dans le monde artistique, leurs inspirations, leur voix, leurs décisions… Épisode préféré : le premier, avec Maria Grazia Chiuri dans les Jardins du Luxembourg, puis dans son bureau. Hâte de découvrir la suite!

Plus bio la vie – Un podcast de Slate.fr qui fait la part belle à l’écologie pour évoquer des idées et des solutions pour consommer mieux et plus intelligemment. Le format est court (une vingtaine de minutes), facile à écouter pour nous donner envie de faire des efforts pour notre environnement. Épisode préféré : le zéro-déchet, les clés pour y arriver, avec pleins d’astuces pratiques pour ceux qui n’osaient pas se lancer…et pleins d’épisodes vont sûrement encore sortir, donc on se réjouit !

A poêle! – Fan de gastronomie? Voici un podcast qui donne faim! Il donne surtout la parole à des chef-fes qui ont tous pleins de choses à raconter à propos de leur métier-passion. On y apprend d’ailleurs beaucoup sur leur parcours respectifs pas toujours linéaires… en plus, les établissements de chacun sont répertoriés s’il nous prenait l’envie d’aller goûter pour de vrai à leurs plats. Et les quelques épisodes bonus sont à apprécier comme des bonbons. Episodes préféré: Juan Arbalaez, Michel Sarran, Refugee food festival…

Dentifrices solides : review

La démarche zéro-déchet continue, surtout dans la salle de bain. Petit constat sur différents dentifrices sans tube.

Limiter le plastique et le papier, la multitude de produits de beauté et les emballages inutiles étaient des premiers pas pour une consommation plus durable. J’avais très envie de savoir comment modifier ma consommation de dentifrice afin de limiter les tubes sans pour autant négliger l’hygiène bucco-dentaire (qui reste primordiale). Alors j’ai décidé d’en tester plusieurs afin de comparer, de me faire une idée et de voir si on pouvait sauter le pas.

Ethifrice de Lush : De petites pastilles de plusieurs couleurs et saveurs dans un petit flacon en plastique (mais que l’on peut ramener à la boutique). Il suffit d’en croquer une et la poudre va mousser après passage de la brosse à dents mouillée (une demi-pastille est suffisante pour moi, car le dentifrice mousse beaucoup). J’ai testé la version au charbon végétal (Boom) et la triple-menthe (Miles of smiles) qui laissent une vraie impression de propre sur les dents. Pour le Boom, la vendeuse m’avait informée que le produit est éclaircissant, mais je n’ai pas remarqué de différence.

Le + : Mousse bien, nettoie bien et facile d’utilisation. Avec une demi-pastille, on peut faire durer deux fois plus longtemps le flacon (qui contient environ 100 pastilles).

Le – : le flacon en plastique (à rapporter en magasin).

Candy Cane, Jellyfrice de Lush : Cette gelée nettoyante était une édition limitée pour Noël et, d’où son nom, a un goût de bonbon que je n’apprécie pas (d’autres oui). Néanmoins, elle mousse bien et laisse une agréable sensation mentholée après rinçage. La gelée croche bien à la brosse à dent mouillée, bien qu’il soit difficile de savoir quelle quantité est recommandée pour un lavage efficace.

Le + : La consistance assez ludique et la facilité d’utilisation. Le goût de menthe après le lavage est sympa.

Le – : Le goût (mais on s’y fait).

Dentifrice solide de Lamazoola : C’est le dentifrice solide dont tout le monde parle et dit du bien. L’emballage carton est joli et se recycle, tout comme le bâton sur lequel il repose. Malgré un suivi des instructions, le produit mousse peu et il est difficile de savoir si le nettoyage est suffisant ou non. J’ai tendance à frotter ma brosse à dent plusieurs fois pendant le brossage pour ajouter de la matière. À cette vitesse, il sera bientôt terminé.

Le + : Vegan, cruelty-free, fabriqué en France, ce dentifrice est vraiment zéro-déchet.

Le – : Difficile de mesurer son action. Peu de goût (malgré le choix de celui à la menthe) et pas de mousse. Déception…

Dentipoudre de Le Jardin de Denise : C’est un dentifrice sous forme de poudre dans laquelle plonger sa brosse à dents mouillée. Il est emballé dans une petite boîte que l’on peut faire remplir. Le goût de menthe est présent, mais pas trop, le produit mousse selon la quantité utilisée et laisse une impression de fraîcheur.

Le + : Facilité d’utilisation et rechargeable.

Le – : Difficile de doser ce que l’on met sur la brosse à dents, donc s’utilise rapidement.

Le bicarbonate de soude : Peut-être le produit le plus connu, mais attention, très décapant donc une utilisation par mois permet un bon nettoyage en profondeur, mais il ne faut pas en abuser.

Le + : se trouve facilement

Le – : est décapant, ne peut s’utiliser comme seul dentifrice.

Du neuf avec du vieux

Fin 2019, Virgil Abloh a déclaré que c’en était fini du streetstyle. Mais le style néo-bourgeoise revient sur le devant de la scène, avec des touches seventies. La mode est cyclique, on le sait, mais elle n’a jamais autant aimé ces icônes…remises au goût du jour. Preuve à l’appui :

Le sac Baguette de Fendi (1997) – Il tient son nom, car il peut se porter sous le bras, tel une baguette de pain. Véritable nouveauté pour l’époque, ce sac se parait de tous les tissus possibles, comme le denim. Il a été copié et vu sur toutes les stars de la fin des années 1990 et début du vingt-et-unième siècle et il fait son grand retour en 2019. Et on l’a de nouveau vu partout, dans toutes les couleurs et toutes les matières. Il restera donc une icône.

Le sac 30 Montaigne de Dior (1946) – Après avoir ressorti le Saddle Bag, Maria Grazia Churi s’attaque à un autre emblème de la maison Dior : le 30 Montaigne. Ce septuagénaire se pare de nouvelles couleurs, de nouveaux motifs et se fond pile-poil dans la tendance actuelle (il fait d’ailleurs penser à la forme du nouveau-venu de chez Louis Vuitton, le Dauphine).

Parfum Chance de Chanel – Il ne s’agit pas à proprement d’une réinterprétation, mais la marque a commercialisé une nouvelle version innovante de son parfum, sous forme de crayon. Oui, un parfum solide, rangé dans une petite boîte à glisser dans son sac à main ou sa valise. De plus, il se décline en trois autres versions inédites (Eau Tendre, Eau Vive et Eau Fraîche, en plus de Chance).

Imprimé jungle de Versace (2009) – Il y a dix ans, Jennifer Lopez cassait Internet avec sa robe exotique et très décolletée. Fin 2019, elle a porté une version remaniée de cette icone pour fêter cet anniversaire. La nouvelle campagne de la marque reprend ses codes à succès : J-Lo ainsi que des imprimés verts et feuillus.

Le mini-chiquito de Jacquemus (2019) – Alors oui, le sac riquiqui du créateur français n’a qu’une année, mais au vu de son succès, celui-ci a été réinventé sous forme de…bijou ! En effet, les mini-mini-mini sacs se font breloques et s’accrochent à un collier ou à un bracelet. La folie autour de cet accessoire n’est pas prête de se tarir…

Oasis (1990’s) –L’ex-chanteur de One Direction, Louis Tomlinson, débute lui aussi une carrière en solo. Avec sa première chanson Walls, on se dit rapidement qu’elle ressemble à autre chose. Normal, le morceau reprend des samples de Stop Crying your heart out, Cast no shadows et Aquiesce du groupe Oasis. Noel Gallagher est d’ailleurs crédité parmi les compositeurs de la chanson.

A l’heure d’une consommation plus durable (cf. le communiqué de Jean-Paul Gauthier qui prône l’upcycling), il ne reste plus qu’à fouiller dans les greniers pour retrouver des perles et les remettre au goût du jour!

Bilan carbone 2019

Faire des efforts, c’est bien. Faire un bilan permet de pointer ce qui est bien et ce qui peut être amélioré. Voici ma situation.

En nettoyant la cuvette des toilettes, j’ai relevé une phrase qui ne m’a pas du tout plu sur la bouteille de produit : «Est nuisible pour les environnements aquatiques». J’ai de suite cherché une alternative et j’ai fabriqué moi-même des pastilles effervescentes pour les toilettes DIY! Il suffit d’avoir de l’acide citrique, du bicarbonate de soude et quelques gouttes d’huile essentielle. Simple, naturel et plus responsable.

Après cette nouvelle démarche, j’ai décidé de faire un petit bilan des actions déjà effectuées dans notre foyer.

Efforts quotidiens bien intégrés :

–          Limitation de la consommation de plastique (pas de sachets pour les fruits et légumes, pas de suremballages, achats en vrac, sac en toile toujours avec moi, pas de pailles ni de vaisselle jetable)

–          Limitation des déchets (pas de serviettes en papier, pas de papier-ménage surtout, très peu de repas en take-away)

–          Du sucre en morceau pour mon café (pas de sachet ni de touillette ni de gobelet jetable!)

–          Maximum des trajets en bus et à pied

–          Cuisine : Cuisiner le maximum nous-mêmes (même les pâtes à pain et à gâteaux, les biscuits, la sauce tomate, le bouillon, parfois des pâtes fraîches le weekend), création de tawashi (éponges japonaises) pour la cuisine à partir de vieux habits trop usés pour être donnés, achats locaux et de saison

–          Salle de bain : Plus du tout de bouteilles de shampoings et de gels douche, déodorant solide et lingettes démaquillantes lavables, lessive DIY

Les efforts qui doivent encore devenir une habitude :

–          Prendre tous les jours les escaliers au lieu de l’ascenseur au bureau

–          Dentifrice solide

–          Moins de shopping (en bonne voie, car la seconde-main devient de plus en plus habituelle pour moi et je renonce à passer des commandes en ligne)

–          Utiliser une police de caractère écologique : par exemple, Garamond permet une économie de 24% de toner car elle est 15% plus petite que la plupart des polices standards (à utiliser en 12pt sinon pas d’intérêt). Sinon, notons que Ryman Eco, Century Gothic permettent d’économiser une trentaine de pourcentage d’encre et EcoFont peut diminuer de 28% l’encre car elle insère des trous dans les lettres pour en réduire la quantité utilisée.

S’il vous manque des idées pour réduire votre empreinte carbone, je conseille le livre «Ecolo à profit» de Jonas Schneiter (éd. Helvetiq, 2019) qui donne pleins de solutions simples à mettre en place (ex : Amphiro pour savoir combien consomme la douche), des initiatives innovantes et de chiffres intéressants.

Le meilleur enseignement à tirer de tout cela ? Que chaque geste compte et qu’il n’est pas possible de révolutionner sa manière d’agir du jour au lendemain. Il faut y aller par étapes et ça semblera moins difficile à gérer. Et surtout, on ne perd pas en qualité de vie, loin de là !

Achats en ligne: comment les rendre moins polluants?

Acheter en un clic n’est pas sans conséquence pour la planète… Comment réduire cette pollution?

La première solution serait de complètement se passer des Amazon, Zalando, Farfetch et autres sites de e-commerce. Si on ne peut vraiment pas faire sans, voici quelques améliorations – faciles – à apporter.

App EyeFitU – Cette application suisse, créée en 2012, permet de réduire les allers-retours des paquets de vêtements. Comment ? Grâce à un algorithme, elle permet de savoir quelle taille d’habits nous correspond selon la marque (car oui, différentes enseignes ne taillent pas de la même manière…). Donc si on commande directement la bonne taille, plus besoin de renvoyer le colis (et on évite ainsi des émissions de CO2). Simple et utile. Facile d’utilisation, on rentre nos différentes mensurations dans l’app et hop, on saura si c’est du M ou du L qu’il faut choisir.

Magic Tomato – Pour des courses alimentaires locales et respectueuses de l’environnement, commandez sur Magic Tomato. Tout vient du canton de Genève et alentours et est livré à la maison dans la journée par vélos ou véhicules électriques et dans des contenants réutilisables. C’est surtout très pratique pour les céréales, les pâtes et fruits secs dont on ne connait pas toujours la provenance. C’est simple et la qualité est là, pour un prix qui permet de rétribuer les producteurs correctement. Les alternatives comme Farmy.ch, Karibou.ch ou la Ruche qui dit oui sont également disponibles en Suisse et respectent une traçabilité et une provenance locale.

Ce qui fait plaisir

Petite sélection de petits plaisirs pour la rentrée et les jours qui raccourcissent.

Le compte Instagram @Insta_repeat : voir la non-originalité des utilisateurs du réseau social d’image est drôle, esthétique et permet la réflexion sur notre façon de vivre les expériences et notre volonté/obligation à tout partager. De quoi penser à deux fois avant de poster sa dernière photo de vacances!

La bande-son de Big Little Lies (saisons 1 et 2): outre la chanson du générique (Michael Kiwanakuwa) – sublime -, toutes les chansons sont parfaitement choisies (elles donnent des informations sur les événements à venir et sur les caractères des personnages eux-mêmes). La sélection est parfois pointue, mais tous les titres s’écoutent volontiers à tout moment de la journée, surtout en cette période automnale. Coups de cœur: September Song d’Agnes Obel / Victim of Love de Charles Bradley / River de Leon Bridges / Why Can’t We Live Together de Jim James / Piece of My Heart de Christina Vierra and The Ryan Rehm Band.

L’application Good on you: Si la mode durable vous intéresse, cette app permet de savoir quels sont les efforts entrepris par les marques de vêtements pour être responsables. Il y a également des articles qui font des classements et pleins de petites infos qui peuvent se rendre utiles. Ça permet également de faire un tri des enseignes à visiter avant de commencer sa journée de shopping.

Ligne de maquillage L’Oréal x Karl Lagerfeld: Initiée avant le décès du couturier, une gamme de maquillage exclusive sort le 27 septembre. Celui qui utilisait souvent des fards à paupières pour colorer ses dessins (Caroline Lebras, directrice de l’image et communication chez Karl Lagerfeld dixit) n’en est pas à son coup d’essai, il avait déjà collaboré avec ModelCo. L’Oréal a déjà commercialisé des produits en partenariat avec Isabel Marant et Balmain. De quoi se prendre pour un SuperModel! (haha)

Once Upon A Time…in Hollywood (Q. Tarantino) : Plongée dans l’année 1969 avec  les voitures, les vêtements, la musique, le soleil, la poussière, la chaleur ou les couleurs. La première partie transpire l’insouciance et la bonne humeur, alors que la seconde montre les nouveaux changements qui sont en cours (allumage d’enseignes en néons, par exemples). Dans ce film, Quentin Tarantino est presque apaisé (pas tant de bains de sang que cela), l’humour et les dialogues bien ficelés sont au rendez-vous, même si la fin peut mitiger le public. Brad Pitt, Léo DiCaprio ainsi qu’une (très) jeune actrice ambitieuse sont excellents. Une belle surprise malgré les nombreuses critiques que le film avait essuyé.

A Rainy Day in New York (W. Allen) : Ce film est parfait pour entrer dans l’automne, car la pluie est un des personnages principaux! Timothée Chalamet est parfait dans le rôle d’un jeune homme amoureux des belles choses et de sa ville, un tantinet démodé, mais passionné, qui suit sa propre route sans vouloir plaire à tout prix ni rentrer dans aucun moule. Si on supprime les téléphones portables, il est difficile de cerner l’époque de ce weekend suranné et classique. On aime la décoration de l’hôtel (et la vue !) où les protagonistes séjournent, les chansons de piano-bar et les déambulations dans les rues, dans un musée ou dans Central Park. Pas le meilleur Woody Allen, mais ce film fait définitivement passer un bon moment plein de quiproquos et de rencontres inattendues.

Nouvelle saison de This Is Us (dès le 24 septembre !): C’est la série qui m’a réconcilié avec les séries. J’ai adoré retrouver Justin Hartley (de Smallville) et Milo Ventimiglia (de Heroes). Je suis les membres de la famille Pearson avec grande joie, entre rires et larmes. Depuis la troisième saison, on en apprend plus sur d’autres personnages (Beth ! que j’adore) et cela donne encore plus de profondeur au récit. Elle permet aussi des réflexions concernant certaines thématiques abordées (comme le moment où Kevin pense à son désir d’enfants ou à la sauvegarde de son couple, le stress post-traumatique, etc…). C’est une série que je trouve intelligente et bien faite. Elle pourrait passer pour gentillette, mais l’histoire est racontée de telle manière qu’il y a du suspense et des attentes de la part du public et ce, sans violence ni vulgarité.

Apprendre le gaélique irlandais: Mon amour des langues reste intact. De mes études de linguistique, je garde un intérêt pour les sons, les combinaisons de phonèmes (sonorités) et la construction sémantique et sémiotique. Lorsque j’étais partie en voyage en Finlande, j’avais fait beaucoup de recherches sur le suomi (isolat, aucune langue n’a de racine commune, c’est également le cas pour le basque, le hongrois et le coréen, c’est complètement fou, non?), mais à part quelques mots (kiitos ou Hyvää iltaa, par exemple), je n’ai pas appris grand-chose car peu de documentation pour les débutants chez nous. Je sais qu’en Ecosse, des cours de gaélique écossais sont donnés à l’université pour les étudiants qui travaillent sur la littérature du pays. Je faisais justement des recherches sur ce gaélique, quand j’ai découvert que Duolingo proposait des cours d’irlandais et même de gallois. Alors, je me suis lancée dans le gaélique irlandais, car c’est celui qui prime (cette langue a ensuite été importée en Ecosse où elle a subit des mutations). Et c’est génial, car ça fait réfléchir, mémoriser et même si cela ne me servira pas forcément, je suis très contente d’ouvrir encore un peu mes horizons.

Le compte Twitter Question-Trapenard: J’adore les interviews culturelles d’Augustin Trapenard sur France Inter, que j’écoute en podcast régulièrement. J’aime sa manière de prendre le temps (une trentaine de minutes !) avec ces invités, de tous les horizons, pour parler d’art, de philosophie, de la vie en somme. Ce compte (@QuestiTrapenard) non-officiel transcrit des questions posées durant l’émission (Boomerang). Même hors contexte, elles donnent à réfléchir, à penser différemment de ce à quoi on a l’habitude et à rire parfois. Morceaux choisis: Qu’est-ce que vous aimez chez vous?, Sur quoi est-ce que vous avez aucun avis?, Comment redonner au langage sa force, sa vigueur, sa poésie, comment redonner à la pensée son droit?, Ça peut être une arme aussi la légèreté? ou Et la beauté dans tout ça, qu’est-ce que vous trouvez beau, vous? On peut vite prendre beaucoup de temps à scroller ces interrogations inédites.

L’art de ne rien faire

Dans un monde ultra-connecté et toujours en mouvement, prendre soin de soi même est devenu vital. Pour ne pas culpabiliser à ne rien faire, de nombreuses formes d’épanouissement personnelles venant du nord se sont donc retrouvées sur le devant de la scène afin de nous prouver que ce besoin n’était de loin pas de la paresse.

On connaissait le Hygge danois, le Lagrom suédois, le Cosagach écossais ou le Sisu finnois, toutes des méthodes de philosophie du bonheur venant du nord. Le climat et les températures plutôt rudes permettent la diversification des penchants à prendre soin de soi, au chaud. Toutes ces tendances cosy qui ont mis sur un piédestal les activités telles que prendre un bain plein de mousse, lire emmitouflé dans un plaid, allumer des bougies parfumées partout dans l’appartement et rester cloîtré chez soi en bonne compagnie avec des petits plats longuement mijotés.
Place maintenant au Niksen hollandais ou l’art de prendre du temps pour soi. Signifiant littéralement «ne rien faire», ce nouveau mouvement bien-être est un concept très répandu aux Pays-Bas qui consiste à ne rien faire pendant ses jours de congés. On prend alors le temps de se ressourcer et de décompresser, car tous ces moyens de se chouchouter partent du même constat: nous devons prendre du temps pour nous, voire nous ennuyer. L’idée est de se blottir dans un plaid, avec une boisson chaude et un feu de cheminée qui crépite (au lieu du son de la télévision). C’est une bonne image, mais elle n’est peut-être pas si facile à réaliser (pour la cheminée, surtout).

Vivre durablement
Le Lagom –qui signifie «ni trop, ni trop peu» en suédois -, prône une façon de vivre moins consumériste. On cuisine, on profite de la nature et on célèbre les expériences plutôt que les objets. Cela passe par la décoration minimalisme scandinave, les pauses «fika» (goûter) ou la méditation, chez soi ou en extérieur.
La meilleure chose dans ces tendances, c’est qu’elles nous permettent de ne rien faire et de ne pas culpabiliser de ces moments où l’on ne fait rien. On en a le droit et la sur-stimulation de nos corps et esprit n’est pas saine. Il est nécessaire de nous déconnecter et de nous ressourcer. Et profitez-en ! Surtout si ces pratiques sont millénaires et traditionnelles.

Et si on s’habillait de manière durable ?

Certaines marques de vêtements montrent qu’il est possible d’éviter de consommer de la fast fashion. On dit oui, pour nous et pour la planète!

J’ai découvert un joli blog inspirant (Mango & Salt) qui parle régulièrement de mode responsable. J’y ai piqué quelques idées de marques écoresponsables, que je ne connaissais pas, à intégrer à mon dressing. Petit tour d’horizon :

Balzac Paris : La marque française propose des vêtements féminins, intemporels et surtout responsables. Il y a même une collection de vêtements de mariage ! Dans le même style, il existe aussi la marque Opullence.

Two Third : Des basiques comme des marinières, des sweatshirts et des robes. Le must de cette marque ? La petite baleine (trop choue) en logo !

Alixane : Maroquinerie sans produits animaux. Le cuir ne me dérange pas en tant que tel, mais une alternative durable et fabriquée en Europe (Roumanie) reste une bonne option.  J’ai d’ailleurs flashé sur un petit sac tout mimi et original avec des découpes sympas. Sinon, il existe aussi la marque de maroquinerie italienne Jean-Louis Mahé qui propose des sacs, des chaussures, mais également des vêtements végan.

Lucile Roy : Cette marque est minimaliste dans tous les sens du terme : elle ne propose que des chemises, en deux couleurs – blanches et noires. Les détails sont soignés et les tissus parfaitement sélectionnés.

Atelier Unes : Un look rétro et responsable? Cette marque propose des blouses bouffantes, des cols Claudine, des pois,… Créées en coton bio, les habits sont fabriqués au Portugal et son livrés par Pim Pam Post, un transporteur qui utilise les espaces disponibles dans les soutes de cars de voyages pour le transport de biens commerciaux.

Cossac : La marque la plus sensuelle et sexy parmi les vêtements durables. Toutes ces pièces sont chics et raffinées. Il y a même un T-shirt, créé de manière à ne produire aucun déchet de tissus.

Elem – La marque fribourgeoise propose des T-shirts provenant des anciens stocks de Switcher et les upcycle. Pour la troisième collection, un motif de fleur est brodé sur les vêtements, unisexes. Une manière de donner une seconde vie à des habits sans avoir à les produire. C’est une démarche durable qu’il faut soutenir ! Surtout que les broderies sont effectuées par des personnes en réinsertion ou en situation de handicap.

Avani – Avani est une toute jeune marque fondée en 2018 par une ancienne étudiante de la HEC. Le concept ? des collections de quelques pièces minimaliste pour femmes (surtout des hauts et quelques robes) toutes fabriquées à partir de tissus (lin ou chanvre ou tencel) produits en Europe (culture de la fibre, confection, teinture).

Lamarel – Cette jeune marque a été fondée par une bâloise. Les objectifs de ce label: proposer des pièces stylées et abordables tout en étant durables. Tous les vêtements sont conçu au Portugal, à la main. Gros coup de cœur pour ces coupes modernes et fluides qui flattent la silhouette!

Pippa Small a étudié l’anthropologie avant de se tourner vers les bijoux de luxe. Réalisés par des artisans du monde entier, ses pièces sont uniques et s’inscrivent dans une démarche durable et pour le commerce équitable. Ethniques, épurés, ses bijoux sont souvent parés de pierres naturelles.

Le vintage ! Les friperies sont le meilleur moyen de redonner vie à des vêtements, souvent de bonne qualité. Certaines enseignes sont spécialisées dans les marques de luxe et on y trouve des pépites à petits prix !

Pour en savoir plus

Mon constat perso: En triant mon armoire, je me suis rendue compte que de nombreuses pièces de ma garde-robe ont été achetées il y a plusieurs années (dont des robes élégantes et sobres achetées dans les années 2000 et qui me vont encore ou un super pull en mohair qui date de 2011! et plusieurs débardeurs achetés lors de voyages en 2014 et 2016). Si certaines étaient en mauvais état, je ne les ai pas gardées, mais je me suis surtout rendue compte que je ne suis pas une immense consommatrice de fringues et cela m’a soulagée. Bien sûr, j’achète quelques vêtements lorsque j’en ai besoin, mais rien de bien compulsif, car la plupart du temps, je remplace une pièce que je ne porte plus/ne me va plus. Ouf.

Remarque: Il est important de se renseigner d’où proviennent les vêtements commandés en ligne. Pour ma part, j’évite les commandes hors d’Europe. Et j’évite au maximum les commandes en ligne ou ne fais venir que ce qui me plaît vraiment et dans la taille qui me semble la plus juste afin d’éviter les multiples retours, polluants aussi.

Pour ou contre : l’abonnement à des chaussures Nike pour enfants ?

Des vêtements qui grandissent avec les enfants, ça n’existent pas. Alors Nike propose un abonnement pour chausser ses petits qui doivent en changer souvent. Une bonne idée?

Les enfants grandissent vite, certes. Adapter les vêtements et les chaussures à la taille de l’enfant paraît donc évident et Nike a bien saisi le filon. Mais deux questions se posent :
1)      Les enfants ont-ils réellement besoin, à chaque fois qu’ils gagnent quelques centimètres, d’habits neufs? Alors que l’industrie de la mode est l’une des plus polluantes du monde, ne pourrions-nous pas échanger, troquer, dénicher en friperie, louer des affaires pour les tout-petits? Car si le fait d’avoir des enfants n’est déjà pas durable, concentrons-nous pour élever des petits qui soient responsables, sains d’esprit et le moins possible bombardés de logos.
Nike a bien saisi la problématique et assure que les chaussures usagées pourront être renvoyées pour être ensuite distribuées à des personnes dans le besoin… Un circuit entre particuliers peut également être plus simple (des gens que l’on connaît) et plus écolo (moins de transports)
2)      Les enfants ont-ils besoin d’avoir des vêtements de marques? Car, franchement, on sait bien que ça fait plus plaisir aux parents et à ceux qu’ils croisent qu’aux bambins qui préférera un motif éléphant ou chat plutôt qu’une virgule, trois bandes ou deux C entrelacés. Et une pantoufle-mouton est tout aussi choue qu’une mini Stan Smith…

On sait bien que les parents habillent leurs enfants pour eux, pour leur propre plaisir puisque ceux-ci sont trop jeunes pour choisir. Dans ce sens, une dernière question pourrait également se poser; ne faudrait-il pas arrêter de vouloir atteindre un statut/une appartenance/une célébrité au travers de son enfant?
Avec cet abonnement, Nike essaie surtout de fidéliser de nouveaux clients depuis la poussette. Le consumérisme à son paroxysme. Et c’est bien triste…