Deux séries sur le journalisme

Envie de plonger dans une rédaction? Deux médias, deux manières de travailler, mais autant d’informations à partager.

Parce que c’est mon métier, mais aussi parce que les intrigues sont bien ficelées, voici deux séries que j’ai dévorée recemment.

« The Newsreader » (« Profession: reporter », en français, sur Arte) – Plongée dans une télévision australienne durant les années 1980. On y voit la création, jour après jour, du journal télévisé, les relations plus ou moins complexes de ceux qui y travaillent – pas seulement les journalistes, aussi les recherchistes, les cameraman, la maquilleuse ou le rédac chef – et les coulisses de l’enregistrement, pas toujours de tout repos. La série met également en scène les difficultés rencontrées par différents groupes d’individus: les femmes, mais aussi la communauté homosexuelle ou les malades du SIDA, à cette période. Si cette décennie n’est pas ma préférée en termes de style, le charme de ces années fonctionne très bien avec une mise en scène soignée: les décors, les coupes de cheveux et les costumes se marient avec une luminosité australienne douce et chaude.

« Alaska Daily » (ABC) – Ici, changement de décor. On découvre l’Alaska, avec une journaliste new-yorkaise qui vient travailler pour un média local après avoir perdu son précédent – et prestigieux – poste. Même si elle vient pour enquêter sur une grande injustice – le peu de moyens mis en oeuvre pour élucider des disparitions et meurtres d’amérindiennes – on suit la vie de la rédaction, entre potins du coin (arrivée d’un fast-food à la place d’un resto familial, soupçons d’écoterrorisme, qui pour couvrir la course de cochons de la foire?) et problèmes de société plus larges (écologie, corruption de la justice, différences de traitement entre blancs et natifs), mais également la manière dont les articles impactent l’existence de ceux qui les écrivent et leur santé mentale. Pas de mise en scène grandiose, mais on y découvre la nature avec ses lacs, ses forêts, ses montagnes et ses habitants.

Les séries dont j’attends la suite

Parmi les séries, certaines ont annoncé une suite et je les attends avec IMPATIENCE! Petit tour d’horizon.

Séries:

Stranger Things, saisons 1-2-3 – Tout le monde a parlé de cette série dès sa sortie en 2016. Alors que la saison 4 devrait arriver sous peu, il FAUT se plonger dans les 80’s et l’ambiance étrange de la ville d’Hawkins, Indiana. Si la saison 2 est un peu longue et lente – certains épisodes ne servent pas du tout l’intrigue et l’effet de surprise est passé – les saisons 1 et 3 sont parfaites. L’époque est extrêmement bien reproduite (mention spéciale pour les tenues et le maquillage de la mère de Mike), la musique est top, il y a du suspense (mais ça ne fait pas peur) et du mystère, les enfants sont attachants et les adultes aussi, xxx. La première saison créé une ambiance moite et étrange, elle joue sur l’inconnu et le suspense. On a l’impression d’être au centre d’un livre de Stephen King. La troisième saison nous plonge en plein été – pas d’école! – et suit les héros qui grandissent. En plus de faire face à des forces maléfiques, ils doivent gérer leurs sentiments, leurs parents, les jobs d’été, découvrir de nouveaux hobbys et rencontrer de nouvelles personnes – et d’autres monstres. *****

Peaky Blinders, saisons 1-2-3-4-5 – Si l’accent irlandais, la vue du sang et les « fuck » ne vous font pas fuir, il faut foncer! On suit les aventures de la famille Shelby, dans un Birmingham noir de suie et à l’économie morne, qui sévit dans les paris de courses et autres magouilles plus ou moins légales. La guerre et la drogue ont fait des ravages, mais les membres du clan tentent tous de s’en sortir, par différents moyens. En plus, la bande-son – résolument contemporaine et rock – regroupe pas mal de mes artistes favoris (Arctic Monkeys, The Last Shadow Puppets, The Black Keys, Nick Cave, Royal Blood, Jack White, …). Si la saison 3 est clairement en-dessous, gros coup de coeur également pour la saison 1 et le final de la cinquième (épisodes 5-6) est haletant, nous plongeant au plus profond de l’histoire et du fascisme. La sixième saison sera la dernière…***

His dark materials, saison 1 – Adolescente, j’avais adoré et dévoré la trilogie de Philip Pullman et je me suis replongée avec bonheur dans cette adaptation en série. Si l’histoire est fidèle, elle a également fait des liens (réussis) avec notre époque, ce qui est bien vu de la part des scénaristes. Toutefois, l’introduction de personages et d’intrigues du deuxième tome a été une surprise; ils sont restés en marge du récit, peut-être ont-ils perdu quelques spectateurs qui découvraient l’intrigue? Surtout, mention spéciale pour la musique et les décors (particulièrement ceux du nord!). Slate avait d’ailleurs publié une récap pour chaque épisode à leur sortie, qui permettent de faire le lien entre les livres et la série, bien vu. Après un seul épisode, j’avais de nouveau envie de relire ces romans ! Il y en a trois, donc la série peut continuer?! ****

10 pour cent, saisons 1-2-3-4 – En quatre saisons, la série française nous plonge dans un univers méconnu, celui des agents de comédiens. On découvre alors ces acteurs – qui jouent leur propre rôle, pas forcément à leur avantage -, leurs manies, leurs doutes et toute la mise en place nécessaire pour qu’un projet voit le jour. La série aborde également certains sujets de société – vieillissement des actrices, adoption pour un conjoint du même sexe, conciliation entre vie professionnelle et maternité, … – et dévoile une palette de personnages forts – notamment les femmes – et attachants. Une cinquième saison a été annoncée! *****

The Crown, saison 4 – La famille royale continue de nous fasciner, mais elle n’est pas la seule. Cette saison retrace les années de Margaret Tatcher en tant que Prime Minister et ce personnage est génialement interprété par Gilian Anderson. On y suit la guerre des Fawkland, la guerre du Golfe et ça change des caprices de Charles qui se plaint de son mariage… Car oui, le personnage de Diana est aussi au coeur de l’intrigue! Bien que je ne sois pas fan du choix de l’actrice, celle-ci dresse un portrait ambiguë et empathique de Lady Di. Les autres membres de la royauté continuent eux aussi leur voie, avec les mariages d’Anne et d’Andrew, les parties de chasse en Ecosse, les errances de Margareth, les règles impitoyables de la Reine-Mère ou l’inflexibilité d’Elisabeth. On se réjouit toujours de la suite, même si le casting va (de nouveau) entièrement changer… ***

Firefly Lane, saison 1 – Le synopsis de cette série inédite Netflix était alléchant: une amitié entre deux filles racontées sur trois décennies. Evidemment, cela faisait penser à This is Us, mais avec un twist différent. La période qui dépend l’adolescence des deux filles est top, la reconstitution et la trame narrative nous plonge complètement dans les 70’s. La série aborde aussi des sujets sérieux et importants, qui ne doivent plus être tabous aujourd’hui (fausse-couche, grossesse tardive, …) et c’est rafraîchissant. Après les dix épisodes, il y a comme un malaise, surtout en 2003. Cette amitié semble à sens unique (seule Kate est présente pour réconforter Tully, toujours et tout le temps), certains actes ou mots seraient même impardonnables. On apprend (SPOILER!) dans le dernier épisode, qu’une brouille a séparé les deux femmes. Que s’est-il passé, on ne le sait pas, mais peut-être qu’une deuxième saison sera plus réaliste et moins dur avec Kate (et ça, c’est pas gagné…). *

This is Us, saison 5 – Parce que la famille Pearson et toutes les personnes qui gravitent autour d’eux sont touchants et attachants, connaître la suite de leurs aventures devient une nécessité. La sixième saison qui a été annoncée pour 2022 sera la dernière. Il faudra sortir les mouchoirs, mais en se réjouissant de ce qui peut arriver à notre fratrie préférée! *****

Et pour faire passer l’attente: deux mini-séries…

The Undoing– J’avais regardé tout Big Little Lies en un été et cette série s’inscrit dans le même genre, bien que moins prévisible. Une famille aisée à l’apparence normale et heureuse se retrouve en plein chaos, leurs secrets révélés à tous après le meurtre d’une de leurs connaissances. On retrouve Nicole Kidman – affublée de drôles de manteaux qui ressemblent plus à des peignoirs… – et Hugh Grant – grisonnant – déambulant dans New York, alors que l’enquête fait face à des rebondissements et des retournements de situation. Fin décevante… **

Chernobyl – La reconstitution des heures qui ont suivi l’explosion de la centrale nucléaire de Chernobyl donne froid dans le dos. Entre les informations cachées, la méconnaissance des habitants ou le manque de solutions rapides dressent le portrait – neutre – de la catastrophe. La série propose de très belles scènes poétiques, mais glaçantes en même temps, sans jugement. ***

…et des podcasts:

Mes 14 ans – Plongée dans les 90’s et ma propre adolescence avec ce podcast qui suit une jeune fille de 14 ans durant toute une année, charnière, car celle-ci va être chargée; la sexualité, la découverte du corps qui change, l’école, les relations avec les parents, la place de la femme, les règles, le regard des autres, les complexes, les garçons, l’amour, la pression sociale sont notamment abordés entre autres thèmes. Le montage de chaque épisode fait la part belle à la musique de cette époque – la mienne! – et les extraits de journal sont lus par une voix jeune, ce qui rend la compréhension fluide. Ces réflexions sont drôles, sarcastiques et terriblement justes. Mais elles posent aussi des réflexions sur l’éducation des filles et le regard des autres. Les questions de l’adolescente font écho à des problèmes de société et le tout est habilement disséqué et analysé. C’est très bien fait! ****

Radio Bascule – A Genève, le Théâtre Forum Meyrin innove et propose une plateforme de podcasts citoyens et participatifs. Prénommé Radio Bascule, le projet collabore avec Radio Vostok pour qu’une continuité de l’échange et de création artistique perdure en ces temps incertains. Les premiers podcasts livrés ont été sélectionnés après un concours en août 2020. Mais toute création est la bienvenue! ***

Amies – Une série: Friends et deux amies: Marie et Anaïs. L’une connaît la série par coeur (Marie), l’autre ne l’a jamais regardée (Anaïs). C’est très drôle d’entendre leurs analyses, leurs désaccords et leurs ressentis. Si comme moi moi, vous êtes Team Anaïs, ce podcast est très bien fait pour comprendre l’engouement autour de Friends qui est devenu un incontournable de la pop-culture, mais avec un regard 2021, rafraîchissant et pertinent. Il y a pleins d’extraits qui illustrent très bien les exemples et rythment la discussion. Si vous êtes fan de la série, le podcast permet de vous replonger dans les 10 ans qu’a duré le show. Et un épisode hors-série pour la réunion des acteurs. ***

Summer 2020 – à lire, à voir, à écouter

Comment occuper cet été? Quelques pistes pour ne pas s’ennuyer:

Musique – Cet été sera différent des autres si les déplacements sont réduits, mais cela ne signifie pas qu’il faut négliger la bande-son de cette période. Voici une sélection de nouveautés étranges, des ambiances moites, qui brouillent les genres, mais donnent toujours envie de danser. (et bien sûr, on garde en réserve « Ti Amo » de Phoenix, album brillant pour célébrer les beaux jours)

Du cow-boy romantique et mystérieux? Summertime d’Oville Peck, musicien masqué, vous fera découvrir les plaines américaines, mais tout en douceur et subtilité. Parfaite pour un roadtrip en amoureux…

Pop planante et classique? Le violoniste Owen Pallett (qui a arrangé des morceaux pour Arcade Fire, Mika, The Last Shadow Puppets, Taylor Swift ou Charlotte Gainsbourg) livre un album indie et hors du temps (« Islands »), rafraîchissant. La chanson Perseverance of the saints accompagnera nos soirées et peut-être les levés du jour!

Des choeurs, une ambiance flamenco et un soupçon de beats? En attendant le nouvel album de HURTS, le premier single Voices nous transporte. Rythmes dansants et paroles obscures se marient parfaitement pour un résultat plus léger que ce à quoi le duo nous a habitué.

Sythés d’une autre décennie pour se déhancher? Il faut se laisser envoûter par la disco de Jarvis Cocker et sa voix grave. En écoutant, on pense à Duran Duran, les Depech Mode ou Nick Cave. Music all night long nous fait patienter avant son nouvel album. Si jamais, il a aussi repris Aline de Christophe pour Wes Anderson (BO de The French dispatch).

Voix de crooner pour danser un slow? ça semble être le retour de John Newman, avec Stand by me, nouvelle chanson depuis son premier album (2014), un bijou pop et soul. Et en 2020, il persiste. Hâte de découvrir la suite de ce qu’il nous réserve! en attendant, on s’enlace sur ce titre, mais on risque d’attendre un peu puisque l’artiste a quitté son label pour soigner une dépression…

Ambiance planante et autotune? C’est A Ballet de Sébastien Tellier dans lequel il faut se plonger. Le musicien mélange habilement sonorités hip-hop, mélodies de piano, saxophone pour un résultat sorti tout droit des nuages…excellente évasion. Tout son dernier album est dans cette veine, c’est parfait pour les fins de soirées.

J’adore la série How I met your mother et c’est avec plaisir que l’on retrouve Josh Radnor («Have you met Ted» Mosby) en musicien folk dans le duo Radnor & LeeSimple Harmony est un hymne ensoleillé parfait pour flâner dans les champs ou conduire avec toutes les fenêtres ouvertes. C’est frais, c’est joyeux et c’est dépaysant.

Sans oublier les albums de Dua Lipa (avril 2020) et d’Harry Styles (décembre 2019) qui font définitivement partie de toute playlist estivale de cette année si on souhaite danser!

Littérature – Pourquoi ne pas profiter des beaux jours pour se plonger dans un livre. Sélection de mes lectures de ce début d’année:

Joël Dicker, L’énigme de la chambre 622 – Si la niaiserie du personnage féminin principal, le héros moyen qui devient un génie sans rien accomplir et le manque de descriptions des lieux genevois où se déroule une partie de l’intrigue ne vous rebute pas, laissez-vous embarquer par ce pavé assez addictif. Une enquête alambiquée, des personnages qui se croisent et se recroisent, des histoires reliées sans que l’on s’y attendent sont les ingrédients (communs) de l’auteur genevois. Un bon moment à passer. ****

Liane Moriarty, Neuf parfait étrangers – Neuf individus qui ne se connaissent pas et qui souhaitent changer de vie dans un cadre enchanteur. C’est le cadre de ce nouveau roman de l’auteure australienne, sauf que rien ne va se passer comme prévu. Et même le lecteur ne s’attend pas à ce qui se passe! Mais comme d’habitude, Liane Moriarty décrypte et critique la société et ses moeurs. Puisque c’est son dernier volume, tout y est terriblement moderne et elle jette un regard sur notre manière de vivre assez vrai et glaçant. ***

Stephen King, L’Institut – Du complot, un soupçon de surnaturel, des expériences dans un lieu caché, le tout dans un monde très actuel, voici l’environnement dans lequel s’inscrit le dernier écrit du maître de l’horreur. Ici, il s’agit d’un thriller qui s’intéresse à des enfants surdoués, qui tentent de survivre pour récupérer leur liberté. Parfois stressant, souvent révoltant, ce livre est surtout impossible à lâcher, mais il fait néanmoins réfléchir… ****

Mona Chollet, Sorcière, le pouvoir invaincu des femmes – Et un essai. Bien qu’il soit sorti depuis un petit moment, ce texte est passionnant, aussi bien du point de vue historique que du point de vue idéologique, voire, politique. Il est également facile d’accès, pour ceux qui se sentiraient effrayés. Les chapitres 1 et 2 sont géniaux et suscitent pleins de réflexions autant qu’ils répondent à des interrogations de chacun(e). A lire absolument et à faire lire! *****

Séries/films – Découvrir de nouveaux horizons sans quitter son canapé!

The Crown, saison 3 : Même si le renouvellement de la totalité du cast a été perturbante durant les deux premiers épisodes, cette série est toujours un régal. On (re)découvre des pans de l’histoire, mais aussi les doutes de Charles, Anne ou Philippe, les tensions familiales, les dessous de la politique ou la modification de la société. Chaque épisode est un petit film qui se penche sur un thème, subtilement traité. On attend la saison 4! *****

Sex Education, saisons 1-2 : Même s’il s’agit d’une série pour ados, les adultes peuvent tout à fait succomber, car il y est aussi question des parents de ces jeunes. L’histoire traite des rapports sociaux et intimes des adolescents, mais aussi de nombreux thèmes propres – ou non – à cette période particulière, de manière juste et sans jugement, avec des personnages plus complexes qu’ils n’apparaissent au premier abord. Il est même facile de s’identifier. La fin de la saison 2 en annonce une troisième et on se tarde de découvrir la suite. ****

The highwaymen (2019) : Dans ce film, on découvre l’histoire de la traque du couple de malfrats Bonnie Parker et Clyde Barrow. Cette chasse à l’homme a été une réussite grâce à deux hommes, ex-Texas Rangers, qui permettront de réhabiliter cette fonction pourtant mise au ban par la Gouverneure de l’époque. Malgré une bande-annonce explosive, ce film est plutôt contemplatif et suit cette aventure jusqu’au (tragique) dénouement avec une pointe d’humour du duo Kevin Costner-Woody Harrelson. Bonne découverte d’un événement historique qui m’était méconnu. ***

Derry Girls, saisons 1-2: Le conflit nord-irlandais du point de vue d’une bande d’adolescentes dans les nineties? Il n’en fallait pas plus pour me convaincre de regarder les deux saisons de cette sympathique série, pleine de personnages attachants aux accents typiques. Les épisodes, courts, sont rythmés par la musique de notre adolescence, mais  malheureusement, ils manquent d’une intrigue sur plusieurs épisodes. Le contexte historique n’est qu’effleuré (je me suis renseignée après coup pour comprendre les tenants et aboutissants de la situation), les histoires adolescentes et situations dans lesquelles se retrouvent les protagonistes – chacun très stéréotypés – sont très drôles. ***

Bohemian Rhapsody : film-coup-de-cœur !

Carnaby Street, Londres, Noël 2018

J’ai grandi en écoutant Queen. Dès la bande-annonce diffusée cet été, je n’ai plus pu contenir mon enthousiasme. Moi qui vais rarement au cinéma, c’était le film que je ne voulais pas louper et je n’ai pas été déçue.

J’ai toujours eu une relation particulière avec le groupe Queen. Freddie Mercury est décédé le lendemain de ma naissance…et malgré ce mauvais présage, j’ai baigné dans cette musique grandiloquente depuis petite. Je connais leurs plus grands succès par cœur et j’adore Killer Queen (entre autres).

Un film sur Queen ? Je me devais d’aller le voir pour comprendre l’impact que ce groupe a eu, à l’époque.

Il en ressort que j’ai adoré ce film. Et à ce point, cela n’arrive que rarement. La musique, la ressemblance physique avec les membres du groupe (et Bob Geldorf !) ou les costumes nous plongent complètement quelques décennies en arrière.

Alors certains disent que la chronologie n’est pas respectée, je ne trouve pas que cela desserve le propos. C’est un film qui célèbre un groupe mythique et un chanteur de légende, mais surtout, c’est une histoire d’amitié. Certains thèmes abordés sont certes tragiques, mais il reste un film lumineux et qui fait du bien. C’est également un film émouvant, lors de la dernière séquence. Elle m’a donné envie de retrouver un enregistrement d’époque du Live Aid de 1985.

La seule chose qui m’a manquée est la genèse de la chanson Under Pressure. J’aurais voulu savoir comment s’est déroulée la collaboration avec David Bowie.

Bref, c’est un film que je conseille et, depuis une semaine, je fredonne tout le temps des mélodies de ce groupe mythique. The show must go on !