Bien commencer 2023

En ce début d’année, pas de bonnes résolutions, mais quelques nouvelles habitudes.

En janvier, je ne fais généralement pas de liste de résolutions, car je sais que je ne m’y tiendrai pas. Je préfère prendre des nouvelles habitudes et voir si elles s’intègrent dans le quotidien. Voici ce que j’ai mis en place en ce débit d’année et qui me font du bien.

  • Plus de lecture – Je suis une lectrice régulière, mais il est vrai, qu’en hiver, je lis encore plus que le reste de l’année. 2023 ne fait pas exception.
  • Moins de sucre – J’ai grandement diminué ma consommation de café (seule boisson où j’ajoute du sucre). Et quand j’en bois un, j’essaie des alternatives au sucre. Je me dis seulement que ça ne peut pas faire de mal.
  • Plus de créativité – Suivre un cours hebdomadaire de dessin aide grandement, mais je me suis aménagée des plages de mon temps pour dessiner et c’est très sympa, car je vois des progrès en m’y mettant plus régulièrement (et pas seulement quand j’ai une idée).
  • Moins d’alcool – Pas de véritable Dry January, mais je me suis rendue compte qu’en été (ah, les apéros en terrasses) et à la fin de l’année, ma consommation d’alcool était presque quotidienne. Pas en janvier! Je ne bois pas en semaine et parfois le week-end. Je vais essayer de maintenir ce rythme le plus longtemps possible. Mon astuce? Le sirop au gingembre Morand, une tuerie!
  • Ne pas arrêter le sport – Avec le froid, moins de motivation. Alors je me suis lancée un challenge de 30 jours. Et on verra bien si ça me manque en février…
  • Moins de télévision – Parce que je déteste perdre du temps à choisir quoi regarder, je regarde les programmes, enregistre ce qui m’intéresse et fais des listes de ce que je veux voir. C’est pas forcément moins de télévision, mais c’est plus réfléchi. Et en plus, je lis plus!

Carnets Goguette: la meilleure façon de préparer un voyage

J’ai découvert un nouveau cahier, parfait pour partir à l’aventure!

J’ai déjà parlé de ma passion pour les carnets et la papeterie. Voici unnouveau carnet qui a attiré mon attention: La Grande Aventure, par Carnets Goguette.

Qu’est-ce que c’est?

Il s’agit d’un cahier, avec une jolie couverture bleue et des pages bien épaisses pour recueillir toutes nos impressions – avant et après – de voyage. En fait, il est construit en 3 parties: avant, pendant et après. Dans chaque section, il y a des idées pour le remplir (par exemple: liste des choses à emporter, astuces données par des amis, planning, …) ainsi que des pages vierges pour pouvoir y coller des souvenirs, dessiner et raconter son périple. C’est comme un Bullet Journal de voyage!

Autant dire que l’idée m’a tout de suite plu. En plus, il est fabriqué au Portugal et invite à repenser notre manière de consommer le voyage. Ici, en prenant le temps et en nous reconnectant avec nos émotions.

Mon avis:

Je me réjouis de partir pour transporter ce cahier avec moi et voir si son format (A5) convient bien. Mais j’ai déjà bien rempli la première partie, avec des dessins, de l’aquarelle, des collages, un moodboard et beaucoup de notes. Je me réjouis de récolter des souvenirs et de faire des photos que je pourrai ensuite coller à l’intérieur. J’adore la manière dont un carnet – identique pour tous ceux qui l’acquièrent – qui devient unique à mesure qu’on le rempli. En plus, le papier est de super qualité, ce qui ne gâche rien. Et même s’il y a certaines pages qui nous guident pour le remplir, il reste de la place pour personnaliser son propre contenu! J’adore 🙂

Atelier Oï: toujours autant de beauté dans leurs objets

Les trois designers de La Neuville ont présenté leur dernière création pour Louis Vuitton: une table pliable à la structure aérienne et géométrique. Sublime!

Elle se nomme Serpentine, se compose de bois et de lanières de cuir – matières utilisées de façon récurrente par Atelier Oï – et d’un plateau en verre. Cette table fait partie de la nouvelle collection Petit Nomade de Louis Vuitton. Poétique et luxueux à souhait, cet objet de déco allie pratique et minutie. Il sera présenté au Salon de Milan, en avril.

Depuis 2011, le malletier collabore avec l’atelier suisse. On se souvient des hamacs tressés, des lampes en spirales et autres structures alliant jeu de tressages faisant passer la lumière. La première collaboration avait été des tabourets colorés inspirés de l’origami qui se repliaient pour tenir dans un sac. L’année dernière, c’est le plafond du couloir de Palazzo Bocconi colonisé d’une multitude de fleurs en origami qui avaient émerveillé.

De leur côté, le trio de designers (Patrick Reymond, Aurel Aebi et Armand Louis) présente, depuis 1991, des objets beaux et originaux, puisant leur inspiration dans le Japon et la géométrie.

Coup de cœur pour les vases et lampes qui se déroulent comme des rubans (Decompose), pour les lampes qui se gonflent et se dégonflent comme si elles respiraient (Oïphorie), les lampes qui virevoltent comme des jupes (les Danseuses) ou l’installation de mobile pour maison (Minoshi) qui donnait une impression de cerisiers en fleurs à l’intérieur du Musée Gestaltung de Zurich, au printemps 2018.

Ils travaillent notamment avec Hermès, Bulgari et Rolex, mais on également signé une collection pour Ikea en 2011.

Pour ou contre : les microsacs ?

Microsac Jacquemus

Jacquemus a présenté sa dernière collection Automne/Hiver 2019-2020 à Paris, dont un sac à main si mini qu’il ne peut presque rien contenir…

Depuis plusieurs saisons, la tendance maroquinerie se veut minimaliste. On voit des petits sacs aux bras des modèles et dans la rue: Off-White, Dior, Gucci, Ferragamo, Furla, Michael Kors, entre autres et le Chiquito de la marque du sud de la France, déjà pas bien grand (12×6 cm).

Mais le créateur français, Simon Porte Jacquemus, a poussé le concept encore plus loin avec son Mini Mini Chiquito, porté au bout du doigt. Ce sac minuscule pour y glisser une carte de crédit a ainsi la taille pour contenir une clé, une bague ou un tube de rouge à lèvres.

Bien sûr, les réactions sont contrastées. La plupart des gens trouvant la mode futile et loin des préoccupations quotidiennes. «La poésie n’est jamais inutile», a répondu Jacquemus face à la (mini)polémique.

Je suis d’accord avec lui. La mode est un art et elle a pour but de nous faire rêver. Car à 435 euros (env. 500 francs suisses), je sais que je ne pourrais pas m’offrir cette mignonnerie colorée, véritable petit chef-d’œuvre de couture. Et de style. Que je mettrais volontiers en décoration, dans mon salon.

Notons que le créateur n’en est pas à son coup d’essai: il avait fait sensation, lors de la présentation de la collection été 2019, « Riviera », en septembre dernier , avec son chapeau de paille XXL et ses maxi-cabas frangés, mais aussi avec ses « Vanity » (200 euros), tout petits sacs-seau de taille réduite, alors que les mannequins défilaient dans les jardins de l’ambassade italienne, à Paris.

Musique : nouveautés de ce début d’année

Une ambiance feutrée, mélodique, harmonieuse et planante, c’est tout ce que j’écoute parmi les nouveautés de 2019.

RY X – Le compositeur-interprète australien nous livre un album magnifique. De belles mélodies planantes et nostalgiques, sa voix puissante et douce en même temps…il nous offre ses chansons apaisantes, comme des petites bulles de réconfort. A écouter en fin de journée en même temps que le soleil se couche… Gros coup de coeur pour YaYaYa, juste magnifique.

James Blake – De l’électro, oui, mais qui sort de l’ordinaire. James Blake nous livre un album complet; d’un côté ça bouge, de l’autre ça plane, parfois c’est hypnotisant ou sensuel. Il multiplie les collaborations déroutantes mais qui sonnent si justes (Andre 3000, Travis Scott, …) et les harmonies vocales (Power on) apportent beaucoup de profondeur à l’ambiance. Ah, et j’avais oublié comme il est mignon (hihi)

Andy Burrows & Matt Haig – La voix claire d’Andy Burrows, des guitares acoustiques, des airs au piano, parfois des cuivres ou des cordes…c’est beau, c’est lumineux, ça réchauffe ; c’est la BO parfaite en ses temps ensoleillés mais froids. Trop heureuse de retrouver ce musicien que je suis depuis Razorlight (dont il était le batteur!). Ecoutez Tomorrow ou The story of me and you, sans attendre!

Stephan Eicher & Traktorkestar – Ce n’est pas pour être chauvin, mais oui, petit crush pour le bernois dont j’adore la voix éraillée. C’est simple, j’ai écouté plusieurs de ces interviews radiophoniques (France Inter, RTS). Accompagné d’une fanfare, sa musique est toujours aussi rock mais elle reste mélodiques et festive grâce à l’accompagnement des cuivres (j’adore le tuba) et parfois de rythmes latino (Cendrillon après minuit). Et la pochette est très jolie, il faut le noter.

Talos – Toute nouvelle découverte! Et j’ai tout adoré chez ce chanteur irlandais que je ne connaissais pas; les mélodies, la voix aiguë et cristalline, la mélancolie et le fait que ces chansons seraient parfaites pour regarder le paysage défilé derrière la vitre d’un train. Un peu d’électro, du piano, des rythmes r’n’b et surtout, des brumes planantes de synthé. Un album qui donne des frissons.

Ma playlist du moment

Parler de musique sans évoquer la disparition du leader the Talk Talk, Mark Hollis (24.02.2019)? Such a shame pour moi qui ai grandit avec leurs chansons telles It’s my life, I believe in you ou ma préférée, Picture of Bernadette, avec son rythme de batterie hypnotisant et impossible à ignorer. Malheureusement, The Party’s over

La mode, à géométrie variable

La semaine de la Haute Couture s’achève à Paris. On y a vu beaucoup de très belles choses et on pourrait presque se réconcilier avec les maths.

Le triangle a été aperçu dans de nombreux défilés : Viktor & Rolf, Givenchy ou encore Valentino. A première vue, la forme en trigone tout en amplitude ne met pas forcément en valeur, surtout si elle est agrémentée de nombreux froufrous (Giambatista Valli, Schiaparelli). Pourtant, l’allure de ces robes élançait les silhouettes des mannequins. J’ai également aimé les versions courtes devant et longues à l’arrière, chez Jean-Paul Gauthier ou Giambatista Valli.

Giambatista Valli, SS 2019

Balmain présentait sa première collection de Haute Couture depuis 16 ans (la dernière, avec Oscar de la Renta comme Directeur Artistique!). Parmi les tenues présentées, une forme en particulier a retenu toute mon attention : la sphère. Olivier Rousteing a imaginé des jupes en forme de boule et même des manches de blazers et des bracelets tout en rondeur. Pas forcément pratique dans la vie de tous les jours, mais résolument original !
J’ai également aimé cette robe drapée blanche, qui fait énormément penser à celles de Simon Porte Jacquemus (les épaulettes en plus).

Balmain, SS 2019

Et sinon :
On retiendra les imprimés fleuris (Valentino, Chanel), la dentelle (Givenchy, Dior), les collants à motifs (Valentino) et l’intemporalité pour les hommes (les années 1960 chez Céline, le classicisme chez Hermès).